Florilège du toutou / Tome III


Utilité du chien

Associated press, 8 Aout 2003

Moscou. Des secouristes venus aider un homme victime d'un accident vasculaire dans l'Oural ont été été incapables de l'approcher, le chien de la victime montant férocement la garde auprès de son maître. Ce dernier est mort, rapporte mercredi l'agence ITAR-Tass. Selon l'agence, cet incident est survenu dans la ville de Tchelyabinsk, lorsqu'une ambulance a été envoyée pour soigner un homme de 54 ans. "Toutes leurs tentatives de s'approcher du mourant ont été fermement contrecarrées par son ami à quatre pattes", rapporte ITAR-Tass. On a finalement fait appel à la police, qui a abattu le chien. Mais il était trop tard pour son maître.

 

Pitbulls amateurs de testicules.

Le droit, Ottawa du 27 janvier 2005

Mardi soir, un jeune homme de 20 ans a été attaqué par deux chiens de race pitbull, en arrière du 24 rue Charles-Albanel de Gatineau. Il a subi d'importantes blessures aux jambes et a dû être opéré d'urgence dans la région des testicules, après avoir été mordu dans les parties. Il a subi l'intervention chirurgicale au CHVO de Gatineau et sa vie n'est pas en danger.

 

Les chiens ont été laissés à leur propriétaire

Associated press du 9 juillet 2003

Une jeune femme de 20 ans a été grièvement blessée mardi soir à son domicile de Magneux-Haute-Rive (Loire) par un couple de chiens de race American Staffordshire Terrier appartenant à son concubin, a-t-on appris mercredi auprès des pompiers et des gendarmes. La jeune femme, compagne du propriétaire des deux molossoïdes, de type pitbull, a été transportée dans un état grave à l'hôpital de Bellevue à Saint-Etienne. Mordues aux membres inférieurs et supérieurs, au cou, au thorax, à l'abdomen et au bassin, elle souffre de blessures très sérieuses et pourrait perdre la motricité d'un bras, selon les premières constatations médicales. Il semble que la jeune femme ait tenté de séparer les deux chiens d'attaque qui se battaient, lorsqu'ils se sont jetés sur elle, peu après 20h, dans l'enceinte de sa propriété. Le propriétaire de ces animaux réputés dangereux, qui étaient déclarés et vaccinés, était, semble-t-il, en règle, précise la gendarmerie. Une enquête a été ouverte mais, dans l'immédiat, aucune poursuite judiciaire n'est en cours. En l'absence d'infraction constatée et les faits ayant eu lieu dans une propriété privée, les deux chiens ont été laissés à leur propriétaire.

 

Un berger allemand et deux gros chiens noirs

Le télégramme de Brest du 19 octobre 1998

Trégueux (22). La nuit de jeudi à vendredi dernier a tourné au carnage, pour un troupeau de moutons sur un terrain des alentours de Trégueux. Le cheptel, appartenant à Raymond Salé, domicilié à Trégueux, a subi l'attaque de trois chiens errants. Le bilan est lourd. Sur les 37 bêtes que comptaient le troupeau, 34 ont été égorgées, les trois autres sont mal en point. Le préjudice a été évalué à plus de 20.000F. C'est l'épouse du propriétaire qui a donné l'alerte, s'apercevant qu'une brebis à la gorge ensanglantée revenait à la bergerie. Le couple s'est alors rendu sur la pâture située à 500m du domicile, rue du Camp de Péran. Les trois chiens, encore très agressifs, rôdaient toujours sur les lieux : un berger allemand et " deux gros chiens noirs ". Raymond Salé a alors appelé les gendarmes de Langueux, qui sont intervenus rapidement, tentant d'abattre les chiens. Sans succès. Le lendemain des faits, vendredi, Le propriétaire du troupeau est revenu sur les lieux, constatant une nouvelle fois la présence des animaux meurtriers. Volontairement, il n'a pas évacué les cadavres, pour " concentrer les chiens dans le but de les capturer, mais aussi pour éviter d'autres attaques aux alentours ". Les trois bêtes courent toujours.

 

Médiation difficile

La République de seine et marne du 19 juin 2000

Tout commence le 13 avril. Un caniche est mordu par un pitbull en liberté et sa propriétaire porte plainte auprès des services de police. L'enquête permet ensuite de retrouver le propriétaire du chien: un jeune médiateur de l'Office H.L.M. de Montereau. Convoqué, il est sommé de mettre son animal en règle avant le 7 juin mais ne s'étant pas acquitté de la mesure à temps, il bénéficie d'un sursis jusqu'au lendemain, le 8 juin. Le 8 juin au matin, les policiers sont de nouveau appelés Tour Lavoisier dans le quartier Surville, car un pitbull non déclaré traîne dans un squat. Ils maîtrisent le chien. Le propriétaire se trouve sur les lieux. Il s'agit bien sûr du même médiateur, qui avait fourni une fausse adresse, ne comptant pas régulariser son chien. Le chien est amené en fourrière. C'est le maire, Yves Jégo, président de l'Office HLM, qui a demandé au chef de service de l'employé de le licencier. "J'attends des médiateurs qu'ils soient exemplaires" a-t-il déclaré "surtout concernant les problèmes d'infractions aux pitbulls". Une lettre de licenciement lui a donc été adressée il y a quelques jours. Motif : le jeune homme était en possession d'un chien pitbull qu'il refusait de mettre en conformité avec la loi. Cet animal, classé en première catégorie dans la liste des chiens dangereux, n'était pas déclaré en mairie, pas stérilisé, pas tatoué et se promenait sans laisse ni muselière... Le médiateur sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau le 22 septembre. Sa petite amie l'accompagnera pour "violence aggravée envers témoin ou victime, suite à une dénonciation de faits". Elle a en effet agressé la plaignante qui s'en sort avec 8 jours d'ITT. Dans la foulée, la jeune femme âgée de 20 ans a également menacé la mère de la victime.



Douceur du rottweiler

AFP, 3 juillet 2003

Un garçon de 6 ans a été griévement blessé par un rottweiler à Bolbec (Seine-Maritime) et a dû être opéré dans un hôpital de Rouen où il a été transporté par hélicoptère, a-t-on appris jeudi auprès des pompiers. L´accident s´est produit mercredi. L´enfant a été attaqué par le chien, pourtant attaché à une chaîne, alors qu´il se rendait chez un ami. Le chien l´a mordu à la gorge, touchant une artère et lui a à moitié arraché une oreille. Dans l´hôpital de Rouen, il a subi une opération chirurgicale qui a duré deux heures et pourrait avoir à subir une autre intervention.

 

Il semblait si gentil

DH.be, 19 juillet 2003

Une dame n'en a pas dormi. Elle revit la scène et c'est comme un cauchemar. Chaussée de Bruxelles, à Grimbergen, les voisins des De Ridder sont sous le choc. Ils prétendent que le chien aurait tué ses maîtres si des policiers ne l'avaient abattu d'une balle dans la tête. Un chien pourtant gentil comme tout. Un toutou. Un agneau. Un agneau subitement devenu fauve.Sur le trottoir, le sang séché, du sang humain, témoigne du drame. Le chien fou, un golden retriever mâle de 4 ans, s'appelait Igor. On dit que l'animal a pété les plombs. C'est un chien pourtant que les enfants caressaient sans crainte en rentrant de l'école. Et là, tout d'un coup, jeudi, vers 20 h 10... "Sans l'intervention providentielle d'un voisin, fait la police, il aurait tué ses maîtres".Aucun signe d'alerte préalable. En un quart d'instant, l'animal qui jouait dans la propriété s'est attaqué à sa maîtresse, Jeanine Jaspers, 67 ans, puis a sauté à la gorge du mari, Jean De Ridder, 69 ans, psychologue retraité de l'enseignement. Le couple seul ne serait jamais parvenu à se défaire de l'animal. L'un comme l'autre sont arrivés dans un état grave à l'AZ VUB de Jette. Hier soir, ni l'un ni l'autre n'avaient quitté les soins intensifs.Et pourtant leur chien n'avait jamais eu de comportement agressif. C'était pas un chien méchant. Des enfants, Wim, Ayrton et Joris racontent comment Igor en frétillant, accourait et passait sa truffe dans les grilles pour demander une caresse. "Mais là c'était un monstre. Le monsieur hurlait. Son chien le tenait à la gorge et ne lâchait plus". Les cris de terreur de Jeanine. L'horreur. Du Stephen King. "C'était toujours Igor mais c'était plus le même chien".Propriété isolée. Le couple a toujours eu un chien. "Mais jamais aucun problème. Avant c'était un labrador..."Le plus impressionné, c'est le voisin d'en-face, François Odorp. Il leur avait parlé dix minutes avant le drame. "Le chien se promenait comme tout le temps. Il avait son comportement normal. Rien ne pouvait faire penser qu'il s'attaquerait à eux avec une telle sauvagerie. Ce n'était plus un chien mais une masse de muscles n'obéissant plus à rien. Quand je pense au nombre de fois que j'ai pu caresser Igor..."Autre voisin, le patron de la station d'essence Q 8. Auguste possède lui-même un malinois. Il tire la leçon: "Les gens oublient trop vite qu'un chien est et reste un chien que personne ne peut prétendre contrôler à 100 %."Certains pourtant nuancent. Ils ont su que les De Ridder ont dû faire appel à un spécialiste en dressage. Ils savaient que le couple avait aménagé un enclos grillagé dans le jardin. Signes trahissant peut-être que l'animal avait déjà posé problème mais qu'on avait cru sans doute que ça passerait.L'instabilité du Golden Retriever Un déclic et c'est la crise de folie... BRUXELLES Les chiens, il connait. Inspecteur à la police de Bruxelles, Roland Cornelis a passé quinze ans à la Canine. "Même le chien d'attaque le mieux dressé peut à tout moment avoir une sorte de crise de folie, changer complètement de comportement et se retourner contre son maître.Parfois on sait pourquoi. Parfois on ne sait pas. "Et c'est imprévisible. On ne peut jamais dire que ça va arriver. Je me souviens d'un collègue attaqué par son chien, un berger de Beauce. Ça lui a coûté six mois d'incapacité. J'ai moi-même été mordu par mon chien et je n'ai jamais su pourquoi. J'ai heureusement pu crier à temps et ça n'a pas été trop grave. Il faut mettre constamment la pression sur sa bête pour la dissuader de chercher à avoir le dessus. Les accidents sont heureusement assez rares. Ça arrive une fois sur 500 qu'un chien jusqu'alors obéissant décide tout d'un coup de ne plus se laisser dominer..." Plus instable que le labrador Au Mans, Serge Motillon préside aux destinées d'un club canin qui cherche à promouvoir le golden retriever. N'empêche, M. Motillon confirme que cette race est certainement plus instable que le labrador par exemple. Le golden tient cette instabilité des caractéristiques mêmes de la race, une "race récente dont le caractère n'a jamais pu être complètement fixée". Au Mans, Serge est assez effrayé d'apprendre le drame survenu jeudi soir près de Bruxelles et aurait pu être plus grave encore. "En Belgique, je ne sais pas. Mais en France, on a déjà eu de nombreux accidents impliquant des golden. En fait, on ne parvient jamais très bien à savoir pourquoi il se produit un déclic qui fait que l'animal le plus doux et le plus sociable se transforme soudain en vraie bête fauve. Le changement se fait au quart de tour. "En France, nous avons dû arrêter la reproduction de certaines lignées dont nous avions détecté le danger. Des lignées de golden retriever venant de Suisse notamment. Et pourtant, le golden est le plus souvent un chien très sociable. A point tel qu'il est recommandé comme chien d'assistance aux personnes moins valides et comme chien d'aveugle. C'est au départ un chien de berge dans les Abruzze en Italie. C'est un chien très "réactif". Très "fleur de peau". " Avant de juger le drame survenu à Bruxelles, il faudrait savoir si le chien qu'il a fallu abattre était un pur race ou s'il était issu d'un croisement, ce qui peut en avoir fait un chien très différent même s'il avait l'aspect extérieur d'un golden retriever.."

 

Tué à Holque

Reuters, 20 mai 2003

"Un bébé de deux mois a été tué vendredi par un chien à Holque, près de Dunkerque, apprend-on de source judiciaire. L´enfant, qui est décédé sur le coup à la suite d´une morsure, avait été confié par ses jeunes parents anglais à une amie, résidant dans le même village, qui a été mise en examen par un juge pour "homicide involontaire" et laissée en liberté sous contrôle judiciaire. La justice a commandé une expertise pour déterminer les circonstances exactes du drame. Le chien, un berger belge, a été conduit dans un foyer de la société protectrice des animaux. Les obsèques de l´enfant doivent être célébrées mardi en fin de matinée."

 

Vaches et bullterrier

Le Matin de Genève du 14 avril 2003

" C'est l'heure de la traite, samedi, dans la ferme de Raymond et Maya Sunier, à Nods (BE), lorsqu'un boucan d'enfer retentit dans l'écurie jouxtant la route cantonale. Parmi cinquante têtes de bétail, la vache "Beija" meugle et se cabre. Sa machine à traire virevolte et la paysanne sort en criant: "Au secours! Il arrive un drame!" Son mari, Raymond (61 ans), constate alors qu'un bull-terrier en furie est entré par la porte ouverte."Beija", 3 ans, saigne des narines après un premier assaut. Le bull-terrier tient la vache portante à la gorge. Avec l'intervention du paysan, il se rabat sur "Dallas", la red holstein voisine, portante elle aussi. En pleurs, les deux demoiselles qui promenaient le chien prennent conscience du carnage, mais l'animal ne répond plus. "Il attaque les vaches comme un fauve", constate le paysan, qui ne voit pas de laisse.Le chien adulte lamine les pattes de "Beija" et plante ses crocs dans sa gorge, mais le paysan le repousse. Lorsque le bull-terrier de 30 kg lui fait face, le boucher de campagne n'hésite pas: il lui plante une fourche en plein cœur. "Il va détruire nos vaches. C'est lui ou moi", pense le paysan. Deux jours après le drame, Maya Sunier (51 ans) est encore ébranlée: "Nos vaches ne sont pas des numéros: on les appelle par leur nom, on leur parle..."La propriétaire neuchâteloise du bull-terrier avait confié sa garde aux deux jeunes femmes qui l'ont promené à Nods, avec son harnachement. Un comportement que condamne le vétérinaire appelé sur les lieux. "Non seulement un chien obéit mieux à son maître, mais il faut peser trois fois son poids pour espérer le retenir." Peter Hanzal sait que cette race est dressée pour lutter dans des arènes: "Ces chiens attaquent tout ce qui bouge sans lâcher prise. Ils n'essaient pas de mordre, mais de tuer!"Le vétérinaire de La Neuveville insiste: "A Nods, le bull-terrier n'est pas entré par hasard dans l'écurie: il a cherché et senti une proie." Ce réflexe de chasseur effraie le paysan: "La veille, mes trois petits-enfants de 1, 3 et 5 ans étaient à la ferme..."Une injection intraveineuse et du désinfectant devraient protéger "Beija" des inflammations. Raymond et Maya Sunier soignent leur cheptel en espérant un coup de fil de la propriétaire du bull-terrier. "Plus que la race, c'est l'éducation et la grandeur d'un chien qui le rend dangereux. Si l'animal n'obéit pas, c'est le propriétaire qui obéit! A lui de montrer qui est le chef!", conclut Peter Hanzal. Son conseil tient en deux mots: "Une muselière!"

 

Prêt de rottweiler

Le Parisien du 18 Aout 2003

«J'ai entendu plusieurs coups de feu juste sous ma fenêtre. On aurait dit un hold-up !» Hier matin, les riverains de la rue Paul Doumer, à Etampes (Essonne), se pressaient pour commenter la «fusillade» qui a éclaté dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit. En fait de victime, c'est un chien, un puissant rottweiler, qui a été abattu par les policiers. Au total, il a fallu une vingtaine de coups de feu pour venir à bout de l'animal, décrit comme particulièrement excité. Tout a commencé peu de temps auparavant, au premier étage d'un bar qui possède également quelques chambres d'hôtel. Le propriétaire du chien, parti à l'étranger, en a laissé la garde à l'un de ses proches. Lorsque l'homme pénètre dans la pièce, le molosse se jette sur lui et le mord sérieusement au bras et au visage. Grièvement blessée, la victime sera évacuée vers l'hôpital d'Etampes, où elle devait être opérée hier matin. Ses jours ne sont pas en danger. L'homme n'a du son salut qu'à l'un de ses compagnons. Resté en retrait, armé d'un manche à balai, celui-ci est parvenu à faire lâcher prise à l'animal. Les deux hommes ont ensuite réussi à se réfugier dans l'une des pièces de l'appartement, d'où ils ont appellé les pompiers. Arrivés dans la foulée, les policiers n'ont pas eu d'autre choix que d'ouvrir le feu à plusieurs reprises sur le chien. L'animal a tout de même réussi à s'enfuir, avant d'être abattu définitivement quelques minutes plus tard, à une centaine de mètres de là, sur le trottoir. «Je ne comprends pas, explique un voisin. J'avais vu quelqu'un promener ce chien dans l'après-midi. Il semblait calme». Un avis que les policiers ne partagent pas. «Il était dressé pour l'attaque, justifie l'un d'entre eux. Le tuer était là seule solution, vu son état à ce moment là.»

 

Pauvre Maroc

L'opinion du 18 Aout 2003

Depuis quelques années, des chiens extrêmement redoutables ont fait leur apparition au Maroc tels les Pit-Bulls, les Boerbulls, les assimilés Tosa ou encore les assimilés Mastiff. Selon le Dr El Baroudi, président de la Société Centrale Canine Marocaine, ces chiens d'attaque qui sont interdits, notamment en France, ont été importés par des résidents marocains à l'étranger et le ministère de l'Agriculture serait actuellement en train de préparer un texte qui réglemente leur détention, importation et élevage. Au Maroc, on assiste à une prolifération de ces redoutables animaux qui sont adoptés par des personnes appartenant à toutes les classes sociales et des combats pour des paris leur sont même organisés par des enfants gâtés à Dar Bouazza. Une loi relative aux animaux dangereux a été adoptée en France en 1999 interdisant l'acquisition, la cession, l'importation et l'élevage de ces chiens illégaux. Elle prévoit des peines sévères allant jusqu'à 6 mois de prison ferme et 10.000 euros d'amende. A titre transitoire, leur détention par des mineurs et les personnes qui ont des antécédents judiciaires est punie de 3 mois de prison et 2.500 euros d'amende. Ces chiens ne sont d'ailleurs plus autorisés à se reproduire depuis le 7 janvier 2000 et doivent être chirurgicalement stérilisés. Le défaut de stérilisation entraîne les mêmes peines que les premières citées. La détention de ces chiens est d'ailleurs soumise à une déclaration appuyée par une carte de tatouage, un certificat de vaccination antirabique, une attestation d'assurance spéciale et un certificat de stérilité. Tout manquement à ces 4 dernières obligations est puni d'une amende de 300 euros, le défaut de déclaration obligatoire à chaque changement de domicile à 500 euros et la seule non présentation du seul récépissé à la moindre réquisition à 300 euros. Entre autres pénalités destinées à contrôler ces chiens dangereux et à les faire disparaître du territoire français. Ici et maintenant, ces chiens sont plutôt à la mode. Sans parler de certains délinquants qui en font des chiens de travail, d'autres adolescents gâtés qui se procurent ces molosses rien que pour la frime vont jusqu'à engager des paris à 1 million de centimes dans des combats de Pit-Bulls et assimilés qui sont d'une rare cruauté. Ces combats terrifiants, qui sont organisés par des « crapules motivés par l'appât du gain », rapporte Casamaville, se tiennent les samedis soir à Dar Bouazza, loin des regards indiscrets. Interrogées à ce sujet, des sources judiciaires, se référant à des autorités locales, déclarent tout ignorer de cette affaire de paris clandestins sur des animaux dangereux.

 

- 12 moutons

Swissinfo 20 août 2003

Villars-sur-Ollon : deux chiens tuent douze moutons. Deux chiens appartenant à des touristes ont tué douze moutons le week-end dernier à Villars-sur-Ollon. Ils ont attaqué les ovins sur un pâturage. Certains sont morts aussitôt, d'autres ont dû être abattus par leur propriétaire et le vétérinaire. Le massacre n'a été découvert que dimanche matin, a fait savoir la police cantonale mercredi. Les deux chiens ont trompé la surveillance de leurs maîtres, des touristes étrangers en vacances à Panex (VD). Les canidés sont montés à Villars et ont pourchassé des moutons durant toute la nuit. Paniqués, ceux-ci ont détruit leur enclos et se sont éparpillés. Certains sont morts sous les crocs de leurs agresseurs alors que d'autres se sont noyés dans un ruisseau distant d'une centaine de mètres du parc. Les deux chiens ont été abattus. Il s'agit d'un Briard croisé Griffon âgé de 4 ans et d'un Rhodesian Ridgeback croisé Berger belge, âgé d'un an et demi. La police relève que depuis deux à trois semaines, plusieurs animaux, veaux, moutons ou chevreuil ont été retrouvés morts dans la région. «Si l'on ne peut imputer toutes ces agressions à des canidés, il n'en demeure pas moins que des chiens errants en sont les principaux agresseurs.» Sur le Plateau de Villars, c'est une à deux fois par semaine que les services de police sont requis pour intervenir pour des chiens errants échappés ou laissés en liberté par leurs propriétaires. Les surveillants de la faune peuvent abattre en tout temps un chien agressant du bétail ou chassant du gibier, avertit la police.

 

"Killer" laisse des séquelles

Le matin (Canada) 10 mars 2005

Trois ans après que son fils ait été attaqué par un chien bull-terrier, une mère de Montréal intente finalement une poursuite judiciaire de 280 000 $ contre le propriétaire de la bête. Geneviève Vallée prétend que son fils, Maxime Vallée-Carrier, souffre toujours de graves séquelles psychologiques après que le chien nommé "Killer" eut attaqué le garçon qui avait alors 11 ans lorsqu'il rentrait chez lui, au sortir de l'école. Le jeune Maxime a alors eu un bras fracturé et le chien lui a infligé plusieurs coupures et lacérations après qu'il se soit enfui de son enclos pour agresser l'enfant qui marchait sur un trottoir de la rue Jean-Talon. Le chien n'a lâché prise que lorsqu'un policier l'a abattu d'un projectile d'arme à feu; le délai entre l'attaque et l'arrivée de l'agent a infligé un calvaire à l'enfant, sous les yeux horrifiés de sa mère et de son frère. Il a dû passer une semaine à l'hôpital. Frédéric Sylvestre, l'avocat de la famille, impute la responsabilité de l'incident à la négligence. Cette poursuite surgit une semaine après que l'Ontario soit devenue la première province canadienne à bannir toute présence sur son territoire de bull-terriers. Sur l'île de Montréal, la présence de bull-terriers est interdite à Lachine et à Montréal-Est.

 

 

Florilège du toutou Tome 2
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