Florilège du toutou / Tome I

 

La faute à pas de chance

Le Droit (Canada) du 05 septembre 2007

Le propriétaire d'un pitbull mordu par son animal et frappé par un ami devra faire face à des accusations de possession de cocaïne cachée dans son... anus.
Le Valmontois de 41 ans sera en effet inculpé au cours des prochains jours pour possession d'un peu plus de huit grammes de poudre blanche qui ont été retrouvés dans son anus. Ce sont des membres du personnel de l'hôpital où avait été admis l'individu à la suite des événements survenus à son domicile le 26 août, qui ont découvert la drogue et on ensuite avisé les policiers. L'enquête est menée par la police de Gatineau puisque la drogue a été trouvée alors que l'accusé se trouvait sur le territoire de cette municipalité. Les policiers croient que l'homme de 41 ans aurait avalé la drogue lorsqu'il a appris que les policiers avaient été demandés sur les lieux. Au moment des incidents, l'accusé se trouvait avec trois amis qui, selon les renseignements obtenus, étaient tous sous l'influence du crack. À la suite d'un malaise, l'accusé serait tombé au sol en proie à des convulsions et le pitbull, pris de panique, l'aurait alors mordu gravement à l'oreille. Dans son désir d'éloigner la bête, un des amis de l'homme a saisi une masse, mais a atteint son compagnon plutôt que le pitbull. Celui qui est maintenant accusé dans cette affaire a subi d'importantes lacérations au visage à la suite de l'attaque de son pitbull et des blessures à la tête, résultat du coup de masse asséné accidentellement par son copain. L'accusé et propriétaire du chien a déjà écopé d'une amende de 200 $ pour avoir eu un pitbull alors que ce genre d'animal est interdit sur le territoire de la MRC des Collines. Pour ce qui est du chien, il a été euthanasié.


Un récidiviste en promenade

Le bien public du 29 Août 2003

Cirey-lès-Pontailler. Un habitant gravement mordu par un chien Lundi vers 6 h 30, un habitant de la commune de Cire-lès-Pontailler, se rendant dans son jardin, a été sauvagement agressé par un chien en liberté. Blessé sérieusement aux deux bras, il a été conduit aux urgences par le maire de la commune. La victime a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pontailler. La gendarmerie locale est chargée d'établir les circonstances exactes de cette agression. Le chien, un terre-neuve, a été placé sous surveillance du vétérinaire. Il semblerait que cet animal a déjà mordu quelques personnes dont un adolescent au début de cette année.

 

Encore et toujours utile Brigitte Bardot

Quotidien "Le Parisien" du samedi 19 janvier 2002

Le chien pitbull qui devait être euthanasié hier après avoir mordu au visage, le 10 janvier à Marly-le-Roi, une passante a obtenu un sursis de quelques jours, voire de quelques semaines. L'Association de sauvegarde des animaux, présidée par Brigitte Bardot, a obtenu un délai de grâce. L'homme qui était chargé ce jour-là de promener le chien et qui n'est autre que l'ami de la propriétaire comparaîtra le 9 avril prochain devant la justice pour détention d'animal, ainsi que la légitime propriétaire de l'animal qui, elle, a été placée en garde à vue hier pour non-respect de la législation sur les chiens réputés dangereux. L'enquête a montré qu'elle avait acheté le chien après la date d'entrée en vigueur de la loi du 27 avril 1999 , et qu'il n'était ni déclaré, ni stérilisé, ni assuré. Quand à la victime, elle suit toujours un traitement antirabique.

 

Tuée en jouant avec un Rottweiler

Quotidien Sud-Ouest du 27 décembre 2001

"...une petite fille de 3 ans a été tuée en jouant avec un rottweiler femelle. Une circonstance rend cet accident encore plus atroce : La victime était trisomique, donc particulièrement vulnérable. Pendant que la maman faisait le ménage à l'étagesupérieur de l'habitation, la fillette jouait au rez-de-chaussée en compagnie de la chienne "avec laquelle elle s'entendait très bien", selon l'expression de son entourage. Mais en descendant, la mère a trouvé l'enfant morte, la tête fracassée. La cruelle morsure qu'elle portait à un bras a permis de reconstituer la scène : l'animal l'a saisie par ce membre supérieur avec ses fortes mâchoires et l'a secouée dans tous les sens. Sa tête est entrée violemment en contact avec le sol, la fillette est décédée des suites de lésions au crâne. La gendarmerie a ouvert une enquête préliminaire sur instruction du parquet de Pau."

 

Les pitbulls aiment les animaux

(D'après une dépêche d'Associated Press du 13 janvier 2001)

Dans la Palm Valley, en Floride, deux pitbulls terriers ont tué dix-neuf animaux au zoo Fantasy Farms au sud de Jacksonville. Des chèvres pygmées, des oiseaux exotiques, un âne, des chats, des chiens et d'autres animaux . Les semaines précédentes, ils avaient dejà tué plusieurs animaux domestiques. Ils ont été capturés et euthanasiés avec l'accord de leurs maîtres, ont déclaré les autorités sanitaires du comté de St. Johns. ''Ces chiens ne l'ont pas fait pour se nourrir, mais pour s'amuser''.

 

M. Moore a déclaré qu'il avait paniqué

(Associated Press) jeudi 22 juin 2001

"Richmond. Un petit garçon de 10 ans dont les oreilles ont été arrachées par trois pitbulls était dans un état critique jeudi alors que les autorités essayaient de retrouver les chiens et d'engager des poursuites contre leur propriétaire. Benjamin Moore, infirmier à domicile de 27 ans, a été mis en examen pour avoir caché ses chiens après l'attaque. Il a plaidé innocent, et la caution pour sa libération a été fixée à 50.000 dollars (370.000 francs, 56.410 euros). La petite victime, Shawn Jones, doit subir de douloureuses injections antirabiques parce que les chiens n'ont pu être retrouvés et testés. M. Moore a déclaré qu'il avait paniqué en voyant ce que les chiens avaient fait lundi soir. Il a expliqué qu'il les avait chargés dans sa voiture, et les avait déposé dans des régions boisées isolées, à plusieurs kilomètres les uns des autres. Il a également expliqué qu'il n'avait pas appelé les secours ou tenté d'aider le garçon qui baignait dans son sang parce qu'il l'avait cru mort. Le petit Shawn était en train de faire du vélo lorsque les chiens se sont jetés sur lui, le mordant aux oreilles, au visage et au cuir chevelu. S'il survit, il devra subir des années de chirurgie esthétique."

 

Gendarmes, dealers et pit

(Associated Press) jeudi 10 mai 2001

"Pointe-à-Pitre. Un policier a été mortellement blessé accidentellement par l'un de ses collègues, mercredi soir, lors d'une opération anti-drogue dans la banlieue de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, apprend-on jeudi auprès de la préfecture qui précise qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès du policier.
Selon les premiers éléments, le brigadier de 46 ans dont l'identité n'a pas été communiquée a été tué à Boissard, une banlieue ''sensible'' de Pointe-à-Pitre, alors que ses collègues et lui tentaient d'interpeller des revendeurs de ''crack''. Ces derniers ont lâché un pitbull sur les policiers qui ont alors ouvert le feu. Une balle perdue a traversé la joue d'un dealer et blessé mortellement l'agent. "

 

Cognac : Le rottweiler terrorise

quotidien Sud-Ouest du 3 juin 2000

"A Cognac, les habitants de la cité Deligné ont signé une pétition pour dénoncer le comportement agressif d'un rottweiler qui divague sans muselière dans le quartier. Des chiens ont été mordus, une petite fille l'aurait été, les mères de famille sont terrorisées, les jardiniers ont été "chargés" par le molosse, sans que la propriétaire ne prenne de mesure. Celle-ci a fait l'objet d'une procédure et comparaîtra devant le tribunal de police pour défaut de déclaration en mairie, défaut d'assurance et pour avoir laissé divaguer son chien. Hier, alors que l'animal était confié à une amie, il s'est jeté sur un labrador et l'a cruellement mordu. Les habitants de ce quartier populaire et tranquille vivent une véritable psychose, réactivée par l'affaire de Tonnay-Charente."

 

Tuée par cinq molosses

Quotidien Sud-Ouest. 2 juin 2000

"Une chaussure au milieu de la rue et un drap blanc qui recouvre un corps gisant sur le goudron maculé de sang, à l'angle de deux rues. A proximité des riverains consternés et une jeune femme en pleurs :" On venait de la voir passer devant notre jardin."
Le drame s'est joué en quelques secondes, hier, vers quinze heures dans ce coin quasiment désert de zone industrielle de la Croix-Biron, à Tonnay-Charente, à cinq kilomètres de Rochefort. Mme Maria Berthelot, domiciliée à quelques centaines de mètres de là, faisait sa promenade dominicale dans cette rue Alfred Nobel qui longe la campagne et qu'elle empruntait régulièrement. [...]
Mais hier, des molosses sont passés par un trou du grillage et se sont rués sur elle, la mordant aux jambes, à un bras et surtout au visage, comme en témoignent les blessures relevées par les enquêteurs. [....] Les cinq molosses, un pitbull et quatre american staffordshire, avaient été laissés en liberté dans le jardin pendant que leurs maîtres étaient partis déjeuner au restaurant.
Il s'agissait de jeunes chiens, l'un d'eux avait six mois, et les quatre autres trois ans environ. Deux d'entre eux avaient semble-t-il été déclarés à la mairie de Tonnay-Charente, comme l'exige depuis peu la loi.
Selon les voisins, ces chiens se montraient toujours agressifs envers les passants, mais jusqu'à présent il n'y avait jamais eu d'accidents.
Un des mâles avait un rôle dominant dans la meute, et c'est lui qui, hier après-midi aurait entraîné les quatre autres.[.....] Les chiens ont été récupérés par leurs maîtres et renfermés dans un garage en attendant l'arrivée d'un vétérinaire qui les a endormis pour les transférer au centre SPA de Saintes. Les deux propriétaires ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Tonnay-Charente.[...] Le procureur pourrait demander très rapidement l'euthanasie des cinq chiens."

 


S'attanquant surtout aux articulations

quotidien Sud-Ouest du 3 juin 2000

"La preuve, s'il en est besoin encore, que la présence de chiens dangereux, en ville comme à la campagne, n'est pas à prendre à la légère et gagne chaque jour un peu plus de terrain [...]
Les faits bordelais se sont déroulés sur l'esplanade Charles-de-Gaulle , dans le quartier Mériadeck. Aux alentours de 16 h 30 dans l'après-midi de jeudi [...].
Comme toujours en cas pareil, il est difficile de savoir précisément ce qui s'est produit. Selon les témoignages recueillis, un homme de 31 ans se serait approché d'un groupe de quatre jeunes. Il connaissait la jeune fille qui se trouvait là. Il aurait appelé cette dernière, celle-ci se serait levée et approché de lui. C'est là que les choses se seraient gâtées. L'un des membres du groupe, propriétaire d'un pitbull, n'aurait pas apprécié l'intervention et en aurait fait reproche à la jeune fille. De là aurait éclaté un échange de mots vifs.
Excédé, le propriétaire de l'animal aurait lâché son chien et lui aurait demandé d'attaquer. Le pitbull a mordu l'intervenant aux mains, aux bras et aux jambes, s'attaquant surtout aux articulations. Selon la victime le propriétaire de l'animal aurait donné des coups supplémentaires.
Le blessé a quitté les lieux au plus vite et a dû subir des soins important. Le premier bilan médical fait état de 15 jours d'arrêt maladie, ce qui donne un idée de la gravité des blessures et de ce qui aurait pu se produire si la victime n'avait pu s'echapper.
Les rondes de police ne suffisent pas à régler les problèmes, les propriétaires d'animaux s'en sortant toujours en muselant ou attachant leur chien au moment des contrôles, ou en quittant les lieux au plus vite."

 

Bull-mastiff et adolescente

Journal de 20 heures France-Inter. 11mai 2000

"Encore une attaque dûe à un molosse. Dans le Loiret, une jeune fille a été grièvement blessée aux deux bras par un bull-mastiff, en rendant visite au propriétaire de l'animal"

 

Am'staff' + pas de muselière =
ablation de l'intestin

quotidien Sud-ouest du 8 mai 2000

" Un garçonnet de 4 ans a été sauvagement attaqué samedi, devant son domicile de Villepinte (Seine-Saint-Denis ) par un chien american staffordshire terrier, qui n'était ni déclaré, ni vacciné, ni assuré comme le veut la loi.
"Je garderai toujours en tête l'image de mon petit frère pris dans la gueule de ce chien...". Lundi, toujours sous le choc, Ali, 17 ans revit avec horreur l'incident survenu samedi, dans le quartier Pasteur de Villepinte qui a failli coûter la vie à son frère.Admis à l'hôpital Robert Debré de Paris, la jeune victime, qui a eu trois côtes fracturées, l'abdomen perforé et a dû subir l'ablation de l'intestin samedi soir gardera probablement des séquelles et n'était toujours pas, lundi, à l'abri d'une infection.
Le propriétaire du chien, un prospecteur d'hygiène de 25 ans, qui n'était pas présent au moment des faits, a été déféré au parquet de Bobigny et écroué [....] L'attaque a eu lieu vers 14H30 alors que le garçonnet jouait avec d'autres enfants dans la rue devant le hall d'entrée de son domicile [...] "On rentrait, on a ouvert la porte de la voiture, je tenais le chien par le col quand il m'a échappé et a bondi sur l'enfant. Je n'ai pas eu le temps de lui mettre la muselière" raconte l'accompagnateur du chien. Ce dernier agé de 22 ans, a lui même été grièvement blessé aux mains alors qu'il s'efforçait d'extraire le petit garçon des crocs de l'animal déchaîné, racontait-il, hier, à sa sortie de l'hôpital.
"Le chien avait mon frère dans la gueule" explique Ali. "Il l'a monté en haut des escaliers avant de redescendre; on s'est mis à cinq ou six pour lui faire lâcher prise."
L'an dernier le même chien avait dejà blessé une adolescente, mais il avait été restitué à son maître, aucune plainte n'ayant été déposée.
"Ce qui m' étonne, c'est que l'on fasse du bruit autour de cette affaire" s'exclame un jeune. " Mercredi, ma petite soeur s'est fait arracher la fesse par un autre pit, on n'en a même pas parlé; vous n'avez qu'à regarder autour de vous, ici, les chiens sont en liberté, sans muselière", note-t-il, en montrant l'un d'eux. "

 

Pitbull attaque poney à Wittersdorf

quotidien "l'Alsace" du 17 octobre 1997

"Hier vers 15 h à Wittersdorf dans le Sundgau, un chien pitbull est devenu subitement fou. Les maîtres du chien faisaient alors entrer, dans leur propriété située sur la route de Tagsdorf, un poney femelle leur appartenant : l'équidé venait de passer plusieurs mois dans une pension. Le chien, un mâle d'un an et demi répondant au nom de Kim, s'est alors jeté sur le poney. Violemment attaqué à la tête et à l'arrière-train, il s'est écroulé dans l'herbe. Les propriétaires ont voulu séparer les animaux mais n'y sont pas arrivés. Ils ont alors prévenu les forces de l'ordre. Les gendarmes d'Altkirch sont arrivés sur place plusieurs minutes après le début de l'attaque. « Le chien tenait toujours sa victime », explique l'adjudant Guntz, de la brigade de gendarmerie d'Altkirch.
Les gendarmes ont tout d'abord essayé de faire lâcher prise au chien, mais en vain. Seul le jet d'une pierre a fait légèrement reculer le pitbull, ce qui a permis aux gendarmes de tirer une première balle de fusil à pompe. Sévèrement touché, le chien a encore trouvé la force de se jeter à nouveau sur le poney. Une deuxième balle l'en a empêché, le tuant net. « Les pitbulls ne lâchent jamais leur proie », a commenté sur place Christophe Mikec, garde aux brigades vertes du poste de Wittersdorf. Gérard Harnist, adjoint au maire de Wittersdorf, était également présent.
Sur les lieux, le vétérinaire-commandant des pompiers Michel Buecher a trouvé un poney à l'agonie. Il a abrégé ses souffrances. Bien que le pitbull ait été à jour de vaccinations, une analyse de sa dépouille sera effectuée aujourd'hui à Colmar. D'après les propriétaires, le chien n'avait jusqu'alors jamais fait de mal à quiconque."

 

Ils s'étaient jettés l'un sur l'autre !

quotidien " l'alsace" du 12 aout 1999

"Deux jeunes gens de 22 et 24 ans ont été interpellés dans le quartier des Epinettes à Evry (Essonne) alors que leurs pitbulls se battaient entourés d'une vingtaine de jeunes qui les excitaient. Les deux jeunes gens ont affirmé au cours de leur garde à vue que leurs chiens qu'ils promenaient sans laisse s'étaient jetés l'un sur l'autre et ont nié avoir organisé un combat."

 

Suède

quotidien "l'alsace" du 29 juillet 1999

"Les combats illégaux de chiens dressés à l'attaque, notamment des pitbulls, sont de plus en plus fréquents en Suède, et particulièrement dans la région de Goeteborg (sud). Ces combats, appelés « Gameness », drainent des paris élevés sur la mort de l'un ou l'autre des combattants. Les propriétaires des chiens s'engagent, avant les paris, à laisser leurs animaux se battre jusqu'à ce que mort s'ensuive."

 

Pit attaque Rot

quotidien "l'alsace" du 14 novembre 1999

"Une animatrice de télévision mordue par un pitbull l'a mordu en retour à la patte postérieure et à l'arrière-train, selon le quotidien "Kurier" paru hier. Ina Werne qui se promenait dans les rues de Berlin, tentait de défendre son chien, un Rottweiler, attaqué par le pitbull, lorsque celui-ci s'est retourné contre elle, l'attrapant par le bras. Elle l'a alors violemment mordu. Le pitbull a pris la fuite en boitant, précise le quotidien."

 

Pits et flics

quotidien "l'alsace" du 1 avril 2000

"Des peines allant de trois à six mois de prison ferme ont été requises au tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à l'encontre de deux hommes et d'une femme accusés d'avoir incité un pitbull à se jeter sur des policiers qui tentaient de les interpeller en raison de leur conduite « dangereuse». Le jugement a été mis en délibéré."

 

Tous en bonne santé

quotidien "l'alsace" du 4 mars 2000

"Les policiers d'Orléans ont découvert un élevage clandestin de pitbulls au cours d'une opération de contrôle dans un appartement du quartier de l'Argonne. la femelle pitbull et ses 11 chiots, tous en bonne santé, ont été transportés à la fourrière municipale. Le propriétaire risque six mois d'emprisonnement et une amende de 100 000 francs."

 

Pas plus de stérilisations

quotidien "l'alsace" du 19 août 1999

"Stérilisation des pitbulls freinée. La stérilisation de tous les pitbulls en France, imposée par la loi, se heurte aux refus et à l'ignorance des propriétaires de ces animaux classés par le législateur dans la première catégorie des « chiens susceptibles d'être dangereux». Selon la loi du 6 janvier 1999, les « chiens d'attaque » devront être stérilisés d'ici au 6 janvier 2000. "

 

Pauvre Russie

quotidien "l'alsace" du 24 janvier 1999

" Il y a des signes de changement en Russie, dans lesquels des esprits caustiques pourraient lire que ce pays est bien sorti d'un long isolement car il adopte, peu à peu, les tics des gens émancipés. Parmi ces conquêtes récentes, et sans doute essentielles, figurent les pitbulls. Les limousines allemandes ou suédoises, le téléphone portable qui fleurit sur les trottoirs de la capitale comme en étrange parallèle à la mendicité, ne suffisent plus. Le pitbull donne du chien à la panoplie affichée par les mieux lotis des quelque dix pour cent de Moscovites qui tirent profit du basculement simultané d'une ancienne économie étatique dans le libéralisme et la mondialisation. Ces quadrupèdes peuvent coûter plusieurs centaines de dollars sur les marchés russes. Ceux qui ont lancé le phénomène ont, à leurs yeux, de bonnes raisons pour ne pas avoir acquis des chihuahuas ou des chats de l'île de Man. Dans le pitbull, d'aucuns avouent voir un symbole de leur nouveau monde post-communiste, une initiation aux luttes d'une vie qui n'est plus planifiée et encadrée d'en-haut. Aussi, ces bestioles sont de plus en plus engagées dans des tournois. C'est en famille que certains initiés se rendent sur un île au milieu de la Moskova pour lancer leur favori dans des affrontements parfois mortels. Avec beaucoup de conviction, un père explique à un confrère de l'Agence France-Presse : « Nous ne devons pas cacher le sang à nos enfants. Notre vie est un combat et ils doivent s'y habituer. Les forts survivent, les faibles meurent.» A cette vision, les réalités d'ici-bas n'opposent pas de démenti catégorique. Il serait niais de nier les compétitions qui se présentent dans l'existence, ou de ne pas préparer les générations montantes aux inévitables adversités. Au long de l'histoire, l'humanité a toutefois acquis un bagage d'idées et d'expériences - qui s'appelle peut-être la civilisation - qui invite les humains à cohabiter entre eux avec respect et à aborder les épreuves sans pulsion tueuse. Les combats de chiens ou de coqs ne sont là d'aucun secours."

 

Une histoire de l'âne Martin

quotidien "l'alsace" du 26 décembre 1999

"Agression au pitbull : six mois ferme Martin. M., 21 ans a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Strasbourg à six mois de prison ferme après une altercation au cours de laquelle son pitbull avait mordu une autre personne. Les actes de violence s'étaient déroulés devant une cabine téléphonique à Strasbourg. Le propriétaire du chien, Martin. M. domicilié à Mollkirch, a indiqué qu'il voulait téléphoner alors qu'un autre homme attendait un appel dans la cabine. Au cours d'une altercation opposant les deux hommes, le pitbull avait mordu la victime qui avait obtenu trois jours d'arrêt de travail. La laisse du chien s'est cassée, a affirmé le prévenu tandis que la victime a soutenu que le pitbull n'était pas tenu. Le propriétaire du chien avait déjà été condamné à deux reprises pour des actes de violence. Le substitut avait requis huit mois contre le prévenu en raison de ses antécédents."

 

Sans commentaire

quotidien "l'alsace" du 16 août 1999

" Une dame de 65 ans, habitant Liège (Belgique), a été attaquée et tuée, vendredi soir, par son chien pitbull. La police a dû abattre l'animal."

 

Armes et chiens pitbulls

quotidien "l'alsace" du 3 octobre 1997

"Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné hier à des peines de trois mois à un an de prison ferme dix jeunes de Guyancourt âgés de 19 et 20 ans, accusés de « terroriser » les habitants d'une cité HLM de cette commune de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. La vie paisible des habitants de la cité « Neil Amstrong », verdoyante et boisée, avait basculé à l'été 1996 lorsqu'une quinzaine de jeunes prirent comme quartier général les halls des immeubles pour y consommer drogues douces et alcool. Dès lors, les agressions verbales et physiques avec armes et chiens pitbulls, s'étaient multipliées à l'encontre des locataires ainsi que les dégradations : tags, excréments, bris de vitres, boîtes aux lettres et poubelles incendiées, arrachage de panneaux et d'ampoules électriques, etc. Une « atmosphère de terreur s'était répandue dans ce quartier en raison d'une progression constante dans le sentiment d'impunité des fauteurs de troubles » et la « désespérance s'y installait », a expliqué le Ministère public."

 

Incitation judiciaire à l'irresponsabilité.

quotidien "l'alsace" du 4 Octobre 1997

"Une propriétaire est poursuivie pour le motif de divagation d'animal dangereux. Le juge : « C'est un pitbull ? » L'avocat de la dame : « Pas tout à fait. » Et d'expliquer qu'il s'agit vraisemblablement d'un croisement entre un braque et un demi pitbull. L'avocat essaye visiblement de minimiser : « Ma cliente a reçu une touffe de poils il y a sept ans, elle ne l'a pas achetée », mais le juge ne s'en laisse pas conter : « Elle l'a tout de même acceptée. » Il est vrai que les pitbulls sont sur la sellette partout en France. « Lorsqu'on entend ce nom, on est effrayé ! Pour ma cliente, ce n'est pas une arme d'attaque. Le mélange du sang de ses parents n'en a pas fait un monstre ! », s'exclame l'avocat, qui n'avait nul besoin de montrer ses crocs. En effet, le ministère public se montre modéré dans ses propos, d'autant que la victime a été remboursée. « La prévenue n'a pas l'apparence des gens qui détiennent ces chiens et elle a pris les mesures qui s'imposent. Je requiers une amende de 250 F. » Le juge infligea une amende de 300F."

 

Une histoire de Neptune

quotidien "l'alsace" du 25 Août 1999

"Agression avec un pitbull : prison pour le maître Deux Nancéiens de 24 et 20 ans ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Nancy à des peines de huit et quatre mois de prison ferme pour une agression avec un pitbull qui a blessé plusieurs personnes dans un foyer de Maxéville le 29 juin. Au cours d'une altercation liée à une affaire de drogue selon les témoins, les deux prévenus ont blessé cinq résidants du foyer avec un chien pitbull appelé « Neptune». Les victimes ont subi de graves morsures à l'abdomen ou à la cuisse. Le procureur avait demandé pour l'exemple des peines de 18 mois et 8 mois ferme pour avoir utilisé un chien dangereux, « qui aurait pu causer un drame », a-t-il expliqué. Il a regretté que l'animal ait été remis à un tiers après l'arrestation des deux jeunes gens. Les avocats des deux jeunes avaient fustigé de leur côté la « diabolisation » de l'affaire. Une loi sur les chiens « susceptibles d'être dangereux », mise en application depuis le 30 avril, oblige les propriétaires de chiens « d'attaque », dont font partie les pitbulls, à faire porter une muselière à leur animal, qui doit être tenu en laisse et être stérilisé. Les chiens d'attaque sont, de plus, interdits dans les transports en commun, dans les lieux publics autres que la voie publique et dans les parties communes des immeubles."

 

Rodrigue et les molosses
qui avaient franchi le grillage

quotidien "l'alsace" du 26 Août 1997

"Pour la première fois en France, deux pitbulls, qui avaient grièvement blessé un octogénaire, ont été exécutés sur décision du préfet. Deux pitbulls, âgés de neuf et quinze mois, qui avaient grièvement blessé un retraité de Villepinte (Seine-Saint-Denis) début août ont été piqués hier après-midi dans un refuge de la Société protectrice des animaux (SPA). Le préfet, Bernard Boucault, a en effet pris cet arrêté, considérant que les propriétaires des deux pitbulls se sont montrés « incapables de prendre les mesures susceptibles d'assurer la sécurité du voisinage ». Le 9 août dernier, Rodrigue M., 22 ans, avait laissé les deux chiens, le sien et celui de son frère, sans surveillance dans le jardin familial de Villepinte. Les molosses avaient franchi le grillage avant de s'attaquer au voisin, un retraité de 84 ans. Grièvement blessé, le vieil homme est encore hospitalisé. Rodrigue M. avait été mis en examen pour blessure par imprudence entraînant plus de trois mois d'incapacité de travail et placé sous mandat de dépôt. Il avait déjà été mis en examen pour une affaire identique datant de la mi-mai. La SPA a fait part de sa satisfaction après la décision du préfet. « Il n'y avait pas d'autre solution possible pour ces animaux », a déclaré sa directrice, Evelyne Stawicki. « Les pouvoirs publics n'ont pas l'habitude de s'engager à ce point et en laissent souvent la responsabilité à la SPA. La préfecture de Seine-Saint-Denis (qui a pris l'arrêté ordonnant l'exécution) a eu le courage d'aller au bout de sa logique », a-t-elle ajouté. Me Serge Pautot, avocat marseillais auteur d'un ouvrage intitulé « Le chien et la loi », a pour sa part jugé « ridicule de condamner des chiens, alors que les responsables sont les propriétaires des animaux dangereux ». "

 

"Les victimes avaient imaginé
qu'elles courraient un danger."

quotidien "l'alsace" du 26 Août 1999

"Un Belfortain de 22 ans, qui avait racketté plusieurs personnes accompagné de son pitbull, a été condamné mardi à 10 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Belfort. Le substitut du procureur, Alain Troïlo, avait requis 18 mois ferme, en soulignant que le prévenu avait déjà été condamné à neuf reprises pour vols et violence. En juillet dernier, à la fête foraine de Belfort, G. F. avait agressé un adolescent sous la menace de son chien qui ne portait pas de muselière. Il s'était fait remettre son téléphone portable, sa montre et sa chevalière, avant de s'en prendre à un autre groupe de personnes auxquelles il avait volé un poste de radio. Selon son avocat, Me Alexandra Michel, le pitbull n'était pas menaçant et les victimes, influencés par la mauvaise réputation de ces animaux, avaient imaginé qu'elles courraient un danger."

 

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